| | « On ne bouge pas en on sourit ! C'est de l'art ! » {With Clyde} | |
| Auteur | Message |
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Purdey G. Tsuaru ♀ COLORFUL ║ WONDERLAND
Messages : 35 Date d'inscription : 22/01/2011 Age : 26
CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS SUR MOI ! Orientation Sexuelle: Zoophile, j'vous dit ! Surnom: Pute. Ahah. Ouais, sérieusement. Relations: | Sujet: « On ne bouge pas en on sourit ! C'est de l'art ! » {With Clyde} Lun 31 Jan - 22:42 | |
| « Jean, sweat, basket et appareil. C’est bon, parée à l’expédition. »
Purdey saisit sa sacoche puis sorti du loft. Elle ressemblait à demi à un garçon. A demi. Beaucoup savent que c’est une fille, puis elle n’avait pas mit sa capuche, donc ses cheveux roux ressortaient un peu trop. Bref. Purdey mit sa capuche, elle pouvait passer inaperçu, cette fois ci. Elle se mit à frôler les murs. Si on la reconnaissait, son plan était mort (même si à cette heure-ci, le couvre-feu avait débuté, donc que personne ne devait être debout). Il n’y avait qu’un étage à monter, mais il fallait trouver l’escalier, puis la pièce qu’elle visait. Dur dur. Est-ce qu’elle était sérieuse ? … Non. Pas vraiment. C’est un peu pour ça qu’elle changea de côté. Elle frôla un peu le mur d’en face, puis revint avancer de l’autre côté, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle arrive à l’escalier. Je pense qu’il faut préciser que dès que quelqu’un arrivait dans le couloir, elle se plaquait contre le mur avec force, ce qui lui valut un ou deux bleu avant la fin de l’expédition. Elle grimpa les escaliers quatre à quatre, puis, une fois qu’elle eu changé d’étage, elle se plaqua au mur d’en face […]. Après quelque galipettes et autres cabrioles, elle arriva à la salle visée ; les chiottes des gars. Tout ça pour rien. Ouais. Purdey vérifia d’un coup d’œil que le couloir était vide puis elle entra. Pas si sale que ce qu’elle avait imaginé, finalement. Mais l’odeur, tout de même. Y avait des pissotières, tout pour que Gaëlle s’éclate, vraiment. Elle sortit son appareil de la sacoche ; l’art s’imposait. Une photo des pissotières, une photo de l’évier, une autre des toilettes … Dommage qu’on ne sente rien, en photo. Pour en savoir plus sur la scène, elle sautait et bondissait de droite à gauche, faisait des galipettes et tous genres de conneries. On va dire qu’elle s’amusait, beaucoup même. Heureusement, le ridicule ne tue pas. Heureusement, ouais. Après environ une demi-heure de photos en folie (les toilettes n’étant pas vraiment fréquentées à 3h47 du matin), la fillette sentit un élan d’ennui la prendre. Lassée. Elle était las de cette occupation, déjà. Il lui fallait autre chose. Elle aimait bien la nuit, ça l’inspirait, mais elle se lassait facilement de ses occupations. Purdey s’assit au sol en soupirant. Elle chanta un peu, puis gonfla ses joues, retenant sa respiration. Une fois qu’elle fut rouge, elle reprit son appareil, se leva et alla se poster en face d’un des miroirs.
Elle positionna son appareil au niveau de son ventre puis prit la photo. Elle jeta un coup d’œil à la photo ; c’était bien. Mais pas assez bien pour elle. Elle retourna au près de son sac et l’ouvrit. Elle en sorti un pinceau, ainsi qu’une poudre rougeâtre. Poudre colorante. Le rouquine en versa un peu dans un des lavabos qu’elle avait prit soin de boucher, puis ouvrit l’eau. Celle-ci vint s’écouler un peu partout dans l’évier, jusqu’à le remplir. Purdey retourna à sa sacoche et en sorti un pinceau. Un pinceau-brosse, assez large pour faire ce qu’elle voulait. Elle revint le tremper dans l’eau rougeâtre, puis elle entreprit de peinturer les murs et les miroirs. Si elle violait le règlement ? Un peu, ouais, mais elle aurait tout nettoyé avant le levé du soleil, alors où était le problème ? Après avoir bien étalé sa peinture, quand elle fut sure que l’aspect ressemblait bien à du sang, elle ôta sa capuche, puis enleva même son sweat. Elle prit un couteau dans puis déchira son pantalon de haut en bas. « La scène de crime ». C’était plutôt parfait. Elle disposa quelques objets de droite à gauche, puis reprit son appareil. Les photos étaient superbes. Magnifique, éblouissantes, Purdey n’avait plus les mots. Elle aimait ce qu’elle faisait. La jeune femme posa son appareil après plusieurs photos magnifiques, comme elle disait, puis s’étira. Une pause s’imposait. Elle était dans des toilettes, après tout. Elle s’assit en tailleur, puis regarda autour d’elle. Tout faisait penser au crime ; le sang sur les vitres et le mur, les affaires dispersées, cette mauvaise odeur nauséabonde, le sweat, lui aussi couvert de sang, son pantalon, sa sacoche… Sa sacoche. Elle avait cassé. De l’argent était tombé de son sac. Intriguée, et même réinspirée, Purdey rampa jusqu’au lavabo où elle reprit un peu de colorant puis elle s’en étala sur le corps. Elle se releva pour se regarder dans le miroir. Elle devait se dégouter. Elle se fixa un instant, puis se sentit devenir. Quel talent, vraiment ! Elle grimpa sur l’évier, puis régla son appareil qu’elle fixa à la lampe qui se trouvait en haut. Elle inspira profondément. Rien n’était trop bon pour ses œuvres. En une fraction de seconde, elle effectua une pression sur l’appareil, puis saute en arrière. Une rafale de flash vint pimenter la scène, puis plus rien. Purdey se roulait par terre. Son acte avait consisté à sauter en arrière pour que l’appareil puisse le prendre durant sa mort. Elle inspira un instant, puis éclata de rire. Un rire grossier et peu commode qui pouvait en réveiller plus d’un. L’exploit avait réussit. La jeune femme se releva tant bien que mal. Elle s’était écorchée durant sa chute et saignait vraiment, au niveau du coude, rien de grave. Un sourire carnassier s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle regardait son sang gouter et, en même temps, passer du rouge au bleu, puis au violet, voir au vert puis orange. Elle devenait presque folle. Gaëlle secoua la tête. Ce n’était pas drôle, elle avait mal … Ou presque. Elle soupira, puis laissant en plan tout son bordel, se dirigea vers une des portes. Une pause besoin s’imposait. Les insomniaques sont humains, après tout. Elle entra, puis, purement maniaque, ferma la porte à clé. C’est à ce moment là que des pas se firent entendre. Horreur. |
| | | Clyde Stewart Checkmate.
| Sujet: Re: « On ne bouge pas en on sourit ! C'est de l'art ! » {With Clyde} Mer 2 Fév - 20:35 | |
| Hey, you can't sleep anymore. La nuit est longue. Il dort, d'un sommeil impénétrable, perdu dans l'étreinte hermétique de Morphée. Il n'a pas eu le courage de se plonger sous ses draps et s'est endormi entre les pages de l'Assommoir d'Émile Zola. La texture du papier ancien et légèrement râpeux lui déplait et incommode son assoupissement. C'est une bouffée de fraicheur qui vient l'extirper de son sommeil après s'être infiltré par la fenêtre de la chambre. Le froid assaille sa peau déjà affaiblie par le peu d'épaisseur de vêtements qu'il porte sur lui. Seulement une chemise légère trop ample pour sa silhouette gracile. Il relève la tête de son livre et en tourne quelques pages de ses doigts arachnéens avant de le refermer. La fenêtre est grande ouverte. Madisson est profondément endormie. La nuit imbibe encore le ciel de son encre sombre. Un calme plat règne et seul le tic tac de la pendule, mécanique et agaçant, continue de se faire entendre. Il est à peine plus de trois heures trente. La nuit est longue. Il est encore à moitié endormi. Tellement longue. Il a un mal de tête insoutenable et la bouche toute sèche. Il n'aime pas se réveiller si tôt pour se rendre compte qu'il ne se rendormira certainement pas. Tout est si ennuyeux, si déplaisant. Parcouru de longs et désagréables frissons, il se décide à fermer la fenêtre, puis enfile un jean étroit et un pull en pure laine bien trop grand pour lui. Il n'apprécie pas l'ambiance glauque qu'offrent les couloirs en pleine nuit. Mais il lui faut bien traverser ce dédale de couloirs ternes pour se rendre aux toilettes. Quel dommage qu'il n'y en ait pas d'individuelles. Il ne peut qu'espérer qu'il ne croisera personne. Et comme toujours, il n'y a pas la foule dans les couloirs à trois heures trente du matin. C'est bien normal. Tout le monde est plongé dans un profond sommeil imperturbable et personne n'a l'habitude de s'endormir sur un livre pour se réveiller à une heure douteuse. Tout le monde n'est pas Clyde. Il prend son livre qu'il coince entre son bras et son flanc. Il ouvre la porte discrètement pour ne pas tirer sa colocataire de ses rêves et quitte la chambre à pas de velours. Il n'appuie pas sur l'interrupteur pour éteindre la lumière. Il n'en a pas besoin. Il n'a pas l'habitude de prendre cette peine. L'électricité se coupe par la simple force de son esprit.
Clyde est quelqu'un de très sensible à la beauté. À l'art. À ce genre de subtilité qui sublime votre façon de vivre et apaise votre esprit. La recherche de la perfection exprimée à travers quelque chose qui peut vous paraître totalement invraisemblable. Depuis la nuit des temps les Hommes apprécient ces choses-là. Et pourtant, ce qu'il voit ne parvient qu'à lui tirer une grimace d'indignation. Ça n'a rien d'artistique. C'est ignoble. Ignominieux. Innommable. Il considère la pièce avec consternation, observant les murs entièrement peinturlurés, quelques coulées sur les miroirs et un fond d'eau légèrement teinté et poudreux au fond des lavabos. Son écharpe qui enveloppe toute la partie inférieure de son visage dissimule toute émotion visible de sa part, mais il n'en est pas moins écroulé de stupéfaction. N'importe qui de trop crédule aurait pensé à un meurtre sanglant et de la pire barbarie. Mais le sang est bien plus visqueux et sombre qu'une bonne vieille peinture en poudre. Il lui semble qu'il n'y a personne ici. Peut-être que l'auteur de cette infamie s'en est allé. Pourtant quand il était arrivé la lumière était déjà allumée et la peinture avait l'air encore fraîche. Il effleure le mur de sa main cireuse et blême. Elle contraste énormément avec le rouge provocateur de la peinture. Ses doigts se tâchent de rouge. Il remarque que les portes de tous les cabinets sont entrouvertes, sauf une. Il s'en approche, abat sa main sur la poignée rouillée qui se bloque quand il essaye d'ouvrir la porte. Il y a quelqu'un qui est caché derrière. D'un ton fluet et débordant de sarcasme, il s'adresse à cette personne dont il ne connait pas encore l'identité.
« C'est très laid » il souffle ses mots à voix basse, comme si c'était trop d'effort d'augmenter le volume. « J'aurais opté pour une teinte moins criarde, plus pastelle. » Il met cependant rapidement fin à sa petite plaisanterie, irrité par cette dégradation outrageante. « Sors de là tout de suite, petit malin. » |
| | | Purdey G. Tsuaru ♀ COLORFUL ║ WONDERLAND
Messages : 35 Date d'inscription : 22/01/2011 Age : 26
CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS SUR MOI ! Orientation Sexuelle: Zoophile, j'vous dit ! Surnom: Pute. Ahah. Ouais, sérieusement. Relations: | Sujet: Re: « On ne bouge pas en on sourit ! C'est de l'art ! » {With Clyde} Mer 2 Fév - 21:53 | |
| La jeune femme restait figée sur son siège de toilettes. La personne allait surement venir ici. Qui pourrait penser que son « tâche main », c’est ainsi qu’elle appelle sa poudre colorante, n’est pas du sang ? Peu de gens, car, au premier abord, quand on voit ça, on cri et on s’enfuit en courant. Enfin, quand on n’est pas suicidaire ou amateur de vampirisme. Purdey restait crispée, elle enfonce ses doigts dans la chaire de son ventre si fortement que tout son ventre prit une teinte rougeâtre. Du rouge, partout, partout. Subitement, cette ambiance fit légèrement peur à la gamine, le monde tournait peu à peu autour d’elle.
La supposée personne était entrée dans la salle, mais, pourtant, pas un bruit ne s’échappait de sa bouche. Pas de cri, pas encore. Ca ne devrait pas tarder. Purdey était désormais accroupie sur la cuve, oreille tendue à toute réaction. Rien. Un long blanc, un silence. L’autre était-il repartit ? Purdey se releva, curieuse de voir. Elle ne sentait plus son cœur, elle avait le hoquet, mais se contenait assez bien pour ne faire aucun bruit. Debout sur la cuvette, elle posa une main sur la paroi et s’apprêta à lever le pied pour monter en hauteur, mais elle fut surprise par l’inconnu. Il avait comprit qu’elle était là. Un hoquet lui échappa pour de bon. Le « Hic » résonna bien trop fort à son goût, une peur d’autant plus forte la prit. Sa main devenait même moite, le mur glissant. Voulant calmer un peu son cœur, la rouquine porta son attention sur la paroi. Un mur peint d’une peinture granuleuse, le typique des chiottes. Ce ne fut pas assez intéressant, elle tanguait toujours sur son trône, tremblotant. Elle beau être rebelle et tout ce que l’on veut, se faire chopper ne fait jamais de bien. L’homme éleva soudain la voix, surprenant d’autant plus Purdey :
« C’est très laid. »
L’artiste ravala une exclamation, une insulte. Cette simple phrase lui avait ouvert les yeux, que risquait-elle ? Au pire, une sanction, et alors ? D’autant plus, il venait d’insulter son art. Certes, c’était l’état d’une inspiration nocturne, donc ça n’était pas forcement au gout de tous, mais d’ici là à ce qu’il insulte ce qu’elle avait fait …
« J’aurais opté pour une teinte moins criarde, plus pastelle. »
Il donnait des conseils, avec ça ? Cette fois ci, Purdey plaqua sa main sur sa bouche pour retenir un « Ouais, bah on fait avec les moyens du bord ! ». Elle grognait, un peu. Après tout, peut être était-il furieux ? C’était une solution, oui. Il ajouta une troisième phrase.
« Sors de là tout de suite, petit malin. »
Oui, bien sur. Il ne savait qui elle était. Il ne savait que c’était une fille. Il ne savait pas, il ne savait rien. Il n’avait d’ailleurs pas trop idée de la place qu’avaient prises ses propres paroles parmi les réflexions de Purdey. La jeune fille avait eut le temps de se créer une réputation dans la pension, et, en général, quand il s’agissait d’art, son nom pouvait être mentionné. Mais, il avait peut être raison. Peut être que l’art de Purdey n’était pas assez poussé, peut être qu’il ne valait pas sa réputation, peut être que, peut être … Les suppositions se superposaient. Généralement, personne n’osait la vexer, alors bon. Le vague. Devait-elle montrer sa tête, ou bien rester cachée ? Ce serait bête, il est vrai, mais une fille n’avait rien à faire là.
Après réflexion, elle posa son pied sur la poignée. L’accès qu’elle avait ne lui donnait pas l’envie de passer par la porte, puis elle n’avait pas envie de se montrer en entière, elle était encore en soutien-gorge. Elle se hissa facilement contre la porte, puis enjamba une des parois, pour se retrouver à cheval sur celle-ci. Son poids était supportable, elle n’était pas bien grosse, il n’y avait pas de risque qu’elle casse quoi que ce soit. Elle se pencha pour s’allonger sur le ventre, une jambe dans chaque toilettes. Elle se pencha d’avantage, puis vit ses cheveux passer par-dessus ses épaules, pour tomber dan le vide. Elle était juste au dessus du garçon. Après avoir inspiré un peu, elle se positionna d’une meilleure façon, afin d’être en paix avec son corps, bras croisés sous son cou.
« Tu trouves franchement ça laid ? »
Il n’avait pas l’air d’avoir remarqué l’appareil photo et le sweat, ainsi que les affaires qui trainaient par terre, on aurait plutôt dit qu’il n’avait regardé que les murs. Elle n’avait peinturé qu’un mur, et le sol par endroit, rien de bien grave, pourtant. Elle avait tant admiré ce qu’elle avait fait, et lui n’en avait dit que du mal. C’était vexant.
« Et puis, tu t’y connais, toi, en art ? » |
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