featuring Prussia from Axis Powers Hetalia

(►) I AM A DREAM FIGHTER.


Tu t'en vas vers une sorte de paradis, fais des voyages sans fin,
Car c'est sûrement la preuve que tu vis encore.
Si quelque chose de douloureux t'arrive, tu n'abandonneras jamais.
Et c'est parce que tu nous en donnes la force,
Que nous aussi, nous continuerons de courir.

•• Don :

THE PUPPETEER ▬ Le pouvoir d'agir sur l'environnement par le langage des signes.

Keith possède la capacité de traduire le langage des signes en magie. Ainsi, il suffit de faire un geste ou un symbole particulier avec les mains pour qu'il se passe quelque chose.

Par exemple, il lui est possible de causer des lacérations à quelqu'un en levant l'index et en mimant vivement le geste ; faire un cercle avec son pouce et son index et le placer devant un oeil pour s'en servir comme loupe, jumelle, voire microscope ; lever le pouce vers le haut, puis tourner le poignet doucement jusqu'à ce qu'il soit pointé vers le bas pour augmenter la force de la gravité sur une personne.

Mais ! Car il y a toujours un mais : ce langage possède énormément d'homonymes, de signes ayant plusieurs significations, ainsi que de signes ayant très peu de différences entre eux, il peut donc se passer quelque chose de totalement imprévu si son geste est imprécis.
Si ce don est utilisé à excès, ses mains peuvent peu à peu se recouvrir de lacérations, de cloques, d'engelures ou de cors ... Son système immunitaire est également affaibli, il se peut qu'il attrape un rhume ou une petite grippe après une séance de jeux de mains trop intensive ...

Il ne faut pas oublier que c'est une manière d'expression assez rudimentaire et que par conséquent, faire une chose complexe est impossible. Son pouvoir n'a aussi AUCUN rapport avec les éléments : faire mine de prendre un verre et de le pencher pour verser de l'eau de fera absolument rien, prétendre allumer un briquet ou une allumette ne produira aucune étincelle, couvrir sa bouche des deux mains et souffler à l'intérieur ne réchauffera en aucun cas la température de l'air.

MEMORIES | Capharnaüm

. LUKAS RIVENDELL & LUCY BARTHOLOMEW
∟ Sont heureux de vous annoncer que Keith, petit bonhomme de 54 centimètres, pour 3,814 kilogrammes fait désormais partie de la famille.

L'histoire de l'Homme commence le plus souvent par l'union de deux amas d'atomes qui forment deux gamètes, qui mènent à une cellule-œuf, laquelle va se diviser un nombre très agréable aux oreilles de fois. C'est le début de neuf mois de souffrance pour une pauvre femme qui n'a pas mérité un tel supplice. A la fin, la mère contemple son petit joyau, l'enfant. Son enfant. & celui de personne d'autre. Elle allait devoir le partager avec l'autre, le papa. Le laisser jouer de temps en temps avec lui. Une petite vie douillette.

Il se reposait. Respirer pour la première fois, apercevoir la lumière du jour. Sa toute première journée était, comme celle de tout le monde, une épreuve épuisante dont le sommeil était la récompense. Sur l'étiquette accrochée aux barreaux en métal de son lit, on pouvait lire :

KEITH - NE SOUS X.

_

Lucy était une charmante petite dame, qui était capable de retracer l'intégralité de la vie de son fils avec beaucoup plus de détails que la sienne. De son premier mot à sa première amourette, au lycée, en passant par le nombre de fois qu'il a craché sa purée carottes-petits-pois. De Tata à Liz en passant par quatre-vingts-deux. Il faut croire que c'était le seul et unique cadeau que Lukas avait pu lui offrir. Le seul qui avait une valeur à ses yeux. Son sauveur, en quelque sorte. Celui qui l'a sorti de cette dépression.

La seule présence du gosse représentait les trois quarts de l'ambiance qui régnait dans l'immense maison des Rivendell. La parsemant tantôt de rire, la teintant parfois de sursauts dus aux éclats de vase de porcelaine chinoise virevoltant sur le sol. Heureusement, il suffisait d'une journée de travail pour que son père le remplace, et rachète les fleurs qui y étaient. Il suffisait aussi que le petit prince esquisse un soupçon de regret, en faisant une mine de garçon qu'on avait grondé durant une bonne heure, pour se faire immédiatement pardonner et être invité à partir jouer dans le jardin. Plus tard, on découvre souvent que le tuyau d'arrosage est troué et que des cadavres d'insectes jonchent la table de la terrasse.

. LEANNE EVELYN MÖLLER

♫ Un jour, un jeune homme a trouvé un appareil photo. Abandonné sur un des sièges du bus. Curieux, il a fureté dans la mémoire du petit engin. Il n'y avait qu'elle. Avec en arrière-plan le bistrot de Monsieur Butcher. Elle, ouvrant grand la bouche en fixant avec appétit un pain au chocolat, sur un banc, à côté de la boulangerie à trente minutes à pied d'ici. Elle, avec ses grosses lunettes, faisant mine de casser le silence de la bibliothèque. Elle, recouverte du lierre sur la façade de sa maison.

Son pouls s'accéléra quand il appuya sur la sonnette. Il vit le judas s'ouvrir, se teinter d'un bleu ciel, puis se fermer. Elle ouvrit, puis afficha un grand sourire lorsqu'elle aperçut ce qu'il tenait entre ses grandes mains squelettiques.

- J'en ai attrapé un beau, dis donc.

_

« Oh Putain, va les rincer, je vais chercher de quoi- Mais Bordel, tu fous quoi là ?! Magne-toi ! »

A un ou deux mots près, c'est ce qu'elle avait crié à la vue de mes mains ensanglantées. Je me suis demandé un temps si ce qu'elle regardait avec une telle terreur était sa porte, qui était passée de blanc crème à rouge sang, ou bien moi, et mes pattes recouvertes de lacérations, pissant du bordeaux comme si on les avait pressées telles des oranges. Elle avait l'air de s'être habituée à ce genre de situations, ayant déjà préparé une bassine d'eau et tout un tas de bricoles. Je la vois palper, appuyer gentiment sur mes paumes, se mordre la joue droite, puis arracher un morceau de coton pour le tremper généreusement dans un liquide jaunâtre :

« Ca va piquer un peu, cette fois-ci, Keith.
- N- ... Tu fais ça je te bute. Sérieux. »

J'ai vaguement croisé mes index, pour former une croix. Rien ne s'est passé, à part la douleur qui commençait à me paralyser mes bras. J'ai vu un sourire, des yeux moqueurs. Puis j'ai entendu un hurlement à la Godzilla. Puis j'ai pensé à des tympans percés. Puis j'ai fixé, incrédule, sa face, son rictus, ses mains fermement collées à ses oreilles.

« Tafiole.
- Ta gueule. »

_

Des empreintes rouges jonchaient le sol. L'endroit avait repris son calme, le balai du voisin d'en dessous s'était calmé pour l'occasion. Elle s'affala sur sa chaise de bureau, comme une grosse beauf, décapsula sa bière, et garda la tête au moins 10 bonnes secondes vers le plafond. Une goutte s'échappa du coin de sa lèvre et descendit jusqu'au milieu de son cou, avant qu'elle ne mette fin à son existence en y trempant son petit doigt et en le léchant.

« T'en veux ?
- J'ai 17 ans.
- Et ? »

Silence radio. Haussement léger des épaules. Moue indescriptible reflétant la tristesse de ne pas pouvoir partager sa canette. Menton qui s'avance. Lèvre inférieure disparue.

« Alors comme ça on a un peu trop utilisé ses pouvoirs ?
- J'avais besoin de me défouler.
- Je peux savoir qui était la victime du jour ?
- Un con qui passait par là, qui a osé se moquer de mes cheveux.
- Dis. »


[.......]

▬ Un commentaire : La courbe bizarre entre les messages et la signature ... Elle me trouble à mort :D.
▬ Avatar : PRUSSIAPRUSSIAPRUSSIA
▬ Double-Compte ? OUI [ ] NON [X]

Il te reste 5 jours pour compléter.

Bienvenue, très en retard~
Ta fiche me convient, très content de voir que tu l'as terminée à temps. Je te souhaite de bien t'amuser parmi nous.
Tu es validé~